Feuilleton théâtral en 9 épisodes

"Précédemment dans la Saga des Lehman Brothers"

Texte de Stefano Massini

Mise en scène de Guillaume Gatteau

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Lecture théâtralisée en 9 épisodes de 45 minutes,
la fidèle idée propose au public de vivre l'expérience d'une série théâtrale passionnante et addictive.

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Chapitres de la chute - Saga des Lehman Brothers est décrit par Stefano Massini comme "un matériel scénique (...) un grand mélange de récit, de roman, de drame, de comédie, d'éléments documentaires - et même de poésie".

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Le texte retrace l'histoire des frères Lehman, qui émigrent de Bavière aux États-Unis en 1844, et construisent au fil des ans et de toutes les grandes dates de l'histoire américaine et mondiale, un empire bancaire, les Lehman Brothers : symbole capitaliste qui finira par s'effondrer en 2008 lors de la crise des subprimes.

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Écrite en 36 chapitres, regroupés en trois livres faisant chacun focus sur une génération particulière de Lehman, la saga que propose Stefano Massini tisse ensemble trois récits :

- celui de l’histoire familiale avec ses mariages, ses trahisons, la force de la fratrie, ses
descendances ;
- le récit historique depuis les plantations du sud jusqu’aux bureaux de verre de New-York, en
passant par la guerre de Sécession, les deux guerres mondiales, mais aussi la naissance du
cinéma et de l’Entertainment ;
- enfin le récit économique, déployant le chemin qui mène du commerce traditionnel à la création de la bourse, de la financiarisation des échanges à la déréalisation de toute l’économie, dans une folie virtuelle qui fera la perte de la banque (et de millions de citoyens).

On ressort remués, touchés, étourdis, autant par l’histoire que par la langue.
Car c’est là ce qui fait de la saga un grand texte : Stefano Massini a un style, un rythme d’écriture haletant, moderne ; il procède par avancées et suspens pour tenir en haleine lecteur et spectateur.

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Un feuilleton moderne et palpitant nourri à la culture et l’imaginaire collectif. Et si la pièce se passe aux Etats-Unis, avec des détours sur le vieux continent, c’est bien de notre culture commune qu’il s’agit, faisant défiler 150 ans de l’histoire de notre monde occidental.

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